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Censure
Censuré le sexe béni d’Apollon
Blâmée la fille qui se loue sans complexe
Cachées les envies de s’offrir un film cochon
Tus les mots crus et francs ; ils vexent
As-tu dit à cette fille : « je veux ton cul ! »
_ « Tu n’y penses pas ! J’eusse préféré jouir de son con ! »
Au rang des pucelles, étant passé pour un con !
Alors quand pourras-tu mordre dans la fesse charnue ?
Il est plaisant de baiser gente demoiselle sous les oliviers
De retrousser sa robe de soie légère pour la fesser
Comme elle est belle et douce si tentante dans la nudité
Elle m’offre sa jouissance sous mes dents de carnassier
De cette petite nymphette, en un soir j’ai tout obtenu
Elle avait le regard hagard d’un poisson mort
Lorsque je l’ai laissée, jambes écartées, sans un remord
Combien de catins déguisées en vierges sauvages
J’ai culbuté en les laissant croire au mariage
Amis je vous le dis, : « ce soir baisez les pudibondes
Comme les autres ou mieux comme les blondes
Prenez votre plaisir à la chair fraîche des douces brunes
Arrachez des cris d’extase au coquin minois d’une rousse
Réussissez l’exploit de déflorer une noiraude au clair de lune
Les rides ne vous effraient plus tant dans le rut elles gloussent.
Alors cessez la censure au jeu des envies,
Et c’est avec le sourire que vous pouvez conclure
Que le sexe ravit ! »
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